Les trois premières maisons de la Communauté à Mont-
Hôtel du Nord de Mont-
Habitées par la force de Dieu, le coeur chargé de foi et d'espérance, 23 femmes arrivent à Mont-
1ère rangée: Mère Marie-
2e rangée: Mère Marie Vincent-
Premier Conseil général
Monseigneur Brunet désirait doter son Église diocésaine d'une communauté religieuse qui y prendrait racine pour y jeter la semence de l'éducation dans les paroisses de campagne, du soutien au clergé dans les presbytères et d'une attention privilégiée aux membres souffrants du peuple de Dieu.
En foulant le sol de cette terre d'adoption, ces femmes y ont laissé battre leur coeur au rythme des besoins en accueillant dans leur humble résidence des enfants orphelins, des personnes âgées et en se rendant auprès des malades à domicile.
L'amour de Notre-
Année 1925
Monseigneur François-
1er Évêque de Mont-
Fondateur de la Congrégation (1921)
De ce groupe déjà formé, 7 personnes constitueront un noyau fondateur reconnu par l'ensemble de la communauté. Le fondateur, Mgr Brunet, procédera à l'érection canonique de l'institut des Soeurs de Notre-
Ce même jour, Marie-
Nous savons que pour porter des fruits toute semence jetée en terre doit mourir. Notre communauté n'a pas été épargnée. À travers son vécu, nous y avons relu non seulement l'histoire et les faits, mais bien davantage la trace de Dieu qui ne cesse de conduire son troupeau par des voies mystérieuses, mais porteuses de vie. Nous y avons aussi reconnu les pas tracés par chacune à la suite de Jésus mort ressuscité. Tout le chemin parcouru révèle les avancées et les reculs, les appels et les défis, devenus un chemin de grâce, un chemin de vie, notre histoire sainte. L'intensité de la prière, la confiance inébranlable en la fidélité de Dieu et l'attachement au Christ deviennent la lampe qui éclairera la route à travers l'exode à vivre.
Le 28 mars 1937 Mgr Louis Rhéaume, o.m.i., 2e évêque du diocèse d'Haileybury, devient le co-
Le Père Louis-
Dès 1938, il confie à la jeune famille religieuse l'oeuvre de l'Orphelinat Saint-
Maison-
Heureux de trouver en ces femmes consacrées des auxiliaires précieuses pour les oeuvres qu'il se propose de compléter et de fonder, Mgr Rhéaume dote la communauté d'un nouveau nom: Soeurs de Notre-
Orphelinat St-
1ère Maison Mère à Rouyn
1938-
En 1954, la nouvelle Maison Mère située sur la rue Perreault Est, abrite les locaux de l'Orphelinat Notre-
Les premières religieuses qui arrivent à Rouyn-
Monseigneur Louis Rhéaume, o.m.i.
Co-
1937-
Maison Mère, située à Rouyn-
Accueil Notre-
Toujours attentives à répondre aux besoins de leurs contemporains, les Soeurs de Notre-
au Seigneur pour toutes ces années de charité au coeur de la vie d'ici et d'ailleurs, selon la devise de l'Institut: MAGNIFICAT et IN CARITATE.
Aux Églises diocésaines de Mont-
Après le décès de l'évêque fondateur en 1922, Mgr Eugène Limoges du diocèse de Mont-
Nous remercions spécialement Mgr Jean-
À notre évêque actuel Mgr Dorylas Moreau qui continue l'oeuvre de ses prédécesseurs, nous exprimons aussi notre reconnaissance pour sa bienveillante sollicitude en tout temps.
Monseigneur Jean-
1974-
L'histoire continue à se vivre et à s'écrire au quotidien. Le même Esprit nous conduit sur les routes de ce temps. Il nous revient, Soeurs de Notre-
Monseigneur Dorylas Moreau
2002-
Les supérieures générales
Mère Marie-
Première mère et supérieure générale de la communauté de 1921 à 1937
Mère Marie-
Supérieure générale par intérim du 6 février 1937 au 16 juillet 1937
Mère Marie-
Supérieure générale de 1937 à 1949
Mère Marguerite-
Supérieure générale 1949 à 1955
Soeur Céline Bibeau ( soeur Marie-
Supérieure générale 1955 à 1961
Soeur Yvette Jolette (soeur Marie-
Supérieure générale 1961 à 1973
Soeur Denise Picard (sœur Denise-
Supérieure générale 1973 à 1985
Soeur Rosia Douaire (sœur Marie-
Supérieure générale 1985 à 1991
Soeur Thérèse Charbonneau (sœur Marie-
Supérieure générale 1991 à 2001
Soeur Gloria Paradis ( sœur Marie-
Supérieure générale 2001 à 2012
Sœur Fernande Ayotte (sœur Angèle-
Supérieure générale 2012 à 2017
Sœur Gloria Paradis (sœur Marie-
Supérieure générale 2017 à ….
Lors du chapitre général de 2006, les membres du nouveau conseil recevaient le mandat d'étudier l'avenir de
la maison mère de la Congrégation, tenant compte du manque de relève et de l'avancement en âge des religieuses.
Après de nombreux pourparlers datant de 2007 entre la Ville de Rouyn-
la Congrégation, il est finalement convenu en juin 2011 de donner l'immeuble à la Ville de Rouyn-
la Congrégation par l'hébergement de personnes en perte d'autonomie et de se libérer de la gestion de l'immeuble tout en demeurant dans la partie avant de la maison mère.
Pendant un certain temps, « nous pensions vendre la maison mère, mais comme cela aurait pu être une menace pour la continuité des œuvres, nous avons décidé à l’unanimité de conclure un partenariat avec le milieu. Nous nous réjouissons de l’entente intervenue avec la Ville et l’Office municipal d’habitation » mentionne Sr Gloria Paradis, supérieure générale.
M. Mario Provencher, maire de Rouyn-
De son côté, Mgr Dorylas Moreau, évêque du diocèse, tient lui aussi à louanger le geste des religieuses. «C'est touchant, elles se départissent de leur seule maison. C'est un immense cadeau qu'elles font. Il s'agit d'un beau
et grand geste envers la population. En plus de leur soutien spirituel par la prière, leur apport à la communauté de Rouyn-
En recevant ce bâtiment, sans produit de disposition, la Ville s'engage à loger les religieuses dans la partie avant avec des droits réels de propriétaire, tant qu'elles en auront besoin. Ces dernières assumeront les frais de chauffage, d'électricité, de nourriture, de divers services reçus évalués aux pieds carrés occupés et libéreront des espaces à leur convenance. En plus, la Ville poursuivra la mission de la Congrégation par le maintien de l'hébergement de personnes en perte d'autonomie.
Voilà l'héritage que la Congrégation laisse à la population de Rouyn-
Congrégation des Soeurs de Notre-
Communiqué
20 juin 2011