Espère le Seigneur    (Ps 26, 14)
Le seize janvier 2018, notre soeur Florence Lacasse s'est endormie paisiblement et pour toujours.  Après soixante-douze années de vie religieuse durant lesquelleselle manifestait sa joie de vivre en intimité avec le Seigneur et avec ses compagnes, elle retournait vers son Créateur, le divin Musicien qui l'a dotée de son don.

Soeur Florence, amante de la musique, offrait joyeusement de son temps et de ses talents comme organiste ce qui la faisait vivre et vibrer.  Nous pouvons affirmer qu'une âme joyeuse l'habitait.

Artisane de paix, d'amour et de communion: telle fut la vie de notre sœur aimée.  Au milieu de tant de bonheur, la souffrance la visitait ce qui lui faisait dire à certaines heures "Mon Jésus".

Femme de foi et de conviction, elle s'appuyait sur la Parole de Job, qui seule pouvait la réconforter "Je sais que mon Libérateur est vivant... et de mes yeux de chair, je verrai Dieu."

Monseigneur Dorylas Moreau, évêque du diocèse de Rouyn-Noranda, célébrait ses funérailles le vingt janvier 2018, à la Maison Mère des Soeurs de Notre-Dame-Auxiliatrice. Il terminait son homélie par cette prière d'une carmélite


"Un amour m'attend"


Voici quelques phrases : Ce qui se passera de l'autre côté, quand tout pour moi aura basculé dans l'éternité, je ne le sais pas, je crois seulement qu'un Amour m'attend....

et si j'ai peur, et pourquoi pas? Rappelez-moi qu'un Amour m'attend... Je crois qu'un Amour m'attend et qu'il va m'ouvrir tout entier à sa Joie et à sa Lumière."



Sr Florence Lacasse

Au début de l'homélie, Mgr Moreau nous livrait ce passage qu'il avait lu quelques heures avant d'apprendre le décès de Sr Florence.


Un musicien allemand a écrit: "Sitôt que nous sommes nés, nous voilà aventurés à la fois dans la musique de la vie, dans les remous du monde et dans la course du temps.... Cet infini n'est pas que temporel, il est surtout une aventure vers l'Éternel.  Le but de notre cheminement, c'est Dieu, ce Dieu d'amour qui, en Jésus, nous offre le passage dans l'éternité.  Puis notre musicien continuant de s'adresser à Dieu, dit encore: voilà pourquoi j'arrive si tard, et qu'heureux comme un enfant de ces retrouvailles, je ne peux t'appeler ni Grand, ni Juste, ni Bon, mais tout simplement :"Mon" Dieu.  "Mon" Dieu, car j'ai confiance en toi.



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